écologie
1- Science et société
2- Le pollen de la discorde
3- Le "Cruiser"
4- On a perdu!
http://www.kokopelli.asso.fr/
proces-kokopelli/gnis-fnpsp6.html http://www.kokopelli.asso.fr/divers/petition.html
2- Le pollen de la discorde
3- Le "Cruiser"
4- On a perdu!
http://www.kokopelli.asso.fr/
proces-kokopelli/gnis-fnpsp6.html http://www.kokopelli.asso.fr/divers/petition.html
Les verdicts sont tombés : l’association Kokopelli est lourdement condamnée :
- 12.000€ pour le grainetier Baumaux
- 23.000€ pour l’état et la fédération des industriels de la semence (FNPSPF)
1-
Pierre-Henri Gouyon (1953 - ) est un biologiste français spécialisé en sciences de l'évolution et plus particulièrement en génétique, en botanique, et en écologie. Au delà de ses travaux scientifiques, il s'est intéressé aux questions d' éthique et de relations entre science et société.
Voir cidessous le rapport sur Science et société
http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=3155&voir=oui On peut passer le début, la fin est particulièrement intéessante)
Les vidéos ci -dessous ont été trouvées à partir de
http://terresacree.org
Un article sur les abeilles a retenu mon attention (90% de "disparition" aux USA)
Je vous soumets donc la vidéo: Le pollen de la discorde, (en 4)
complété par: le long voyage d'un pollen transgénique
http://terresacree.org/pollen.htm
Pour les autres , j'ai dû effacer le texte illisible du fait du format employé.
A l'écoute, il semble que ce soit un Forum de l'INRA.
Elle concerne : 1 -Biologie et éthique
Pierre-Henri Gouyon (1953 - ) est un biologiste français spécialisé en sciences de l'évolution et plus particulièrement en génétique, en botanique, et en écologie. Au delà de ses travaux scientifiques, il s'est intéressé aux questions d' éthique et de relations entre science et société.
Voir cidessous le rapport sur Science et société
http://www.canalc2.tv/video.asp?idVideo=3155&voir=oui On peut passer le début, la fin est particulièrement intéessante)
Les vidéos ci -dessous ont été trouvées à partir de
http://terresacree.org
Un article sur les abeilles a retenu mon attention (90% de "disparition" aux USA)
Je vous soumets donc la vidéo: Le pollen de la discorde, (en 4)
complété par: le long voyage d'un pollen transgénique
http://terresacree.org/pollen.htm
Pour les autres , j'ai dû effacer le texte illisible du fait du format employé.
A l'écoute, il semble que ce soit un Forum de l'INRA.
Elle concerne : 1 -Biologie et éthique
et semences industrielles
On y parle même de
"sélection participative"
2-
3- A propos du "CRUISER"
Nos "sécuritaires" qui promettent des châtiments horribles aux délinquants de tous les jours pourraient bien un jour avoir à s'interroger sur le sort des grands criminels de l'affairisme qui hier vendirent de l'amiante et tant de molécules prétendument sans danger
avant leur retrait du Marché quelques années plus tard.
Ces criminels qui font de l'argent
en empoisonnant la terre et les êtres vivants
devront répondre de leurs exactions.
Pour l'heure,
le ministère de l'agrochimie
autorise un nouvel insecticide
répondant au nom commercial de CRUISER
(thiamethoxam)
dont la nocivité sur les oiseaux semble acquise
et qui ne fit l'objet d'aucune étude approfondie préalable.
le ministère de l'agrochimie
autorise un nouvel insecticide
répondant au nom commercial de CRUISER
(thiamethoxam)
dont la nocivité sur les oiseaux semble acquise
et qui ne fit l'objet d'aucune étude approfondie préalable.
Ce poison enrobe les semences de maïs
(toujours le maïs)
et l'exploitant agricole,
en raison de cette toxicité,
est invité à veiller
au bon enfouissement des grains
qui ne doivent pas être laissés sur la terre,
à la disposition des oiseaux et mammifères.
Vous connaissez l'amour que vouent à Nature tant "d'exploitants agricoles"!
Ils veilleront très soigneusement à nettoyer leurs champs
pour qu'aucun grain de maïs
n'altère la diversité biologique,
car ils aiment la diversité biologique,
pétitionnent pour la sauvegarder,
veillent à supprimer les biocides
et même expulsent massivement les fusils de leurs champs !
Quant aux effets sur les abeilles, ils seront probablement désastreux le poison étant un neurotoxique parent du gaucho.
Bref, ils perdurent à nuire ceux qui ne pensent qu'au profit.
G. C.
envoyé par Brigitte
source
envoyé par Brigitte
source
31-01-2008 | La biodiversité a-t-elle le droit de cité dans la semence |
'ON A PERDU !', c'est par ces 3 mots laconiques que l'on est actuellement accueilli sur le site de Kokopelli, une association qui œuvre à la conservation/diffusion des semences anciennes et qui faisait face à 2 procès pour vente de semences non inscrites au catalogue officiel (1). Alors que ces 2 procès avaient été initiés quasi-simultanément par le GNIS (2) et la FNPSP (3), le 15 novembre 2005 pour le premier, et par la société Graines Baumaux, 9 décembre 2005, pour le second, les verdicts finaux ont été rendus également quasi dans le même temps, en janvier de cette année. Dans l'un comme dans l'autre, l'association est condamnée, avec 23 000 € pour l'Etat et la FNPSP, et 12 000 € pour le semencier Baumaux. Dans un communiqué, Raoul Jacquin, en charge des relations publiques de Kokopelli, reconnaît que 'Il faut être réaliste : les semences que défend l’association Kokopelli, étant maintenues dans l’illégalité par une volonté politique, nous ne pouvions pas gagner ces procès.' Néanmoins, il s'étonne que dans la continuité du Grenelle de l'environnement et des déclarations d'intention qui y ont été faites sur la nécessité de sauvegarder la biodiversité, '...une association qui sauvegarde avec ses adhérents et ses sympathisants, plus de 2500 variétés en risque de disparition' soit condamnée. Cela dit, à bien y regarder, s'il est indéniable que l'association est condamnée, on peut s'étonner que les tribunaux n'aient pas été au bout de leur démarche en obligeant Kokopelli à cesser la vente de produits non autorisés par la législation, comme demandé lors des audiences... De même, les condamnations sont bien en deçà de ce qui était attendu par les parties civiles. Faut-il y voir la sortie sur la pointe des pieds d'un pays qui n'a eu de cesse de promouvoir une 'agriculture productiviste', dispendieuse en pesticide, où les semences hybrides sont reines... Faut-il y voir, une évolution étatique face aux recommandations que formule depuis peu la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) en faveur de l'agriculture biologique... Ou faut-il y voir un Etat empêtré dans ces contradictions lorsqu'il bloque la commercialisation des semences anciennes, tout en laissant la grande distribution, entre autres, en diffuser les fruits... ? Une chose est certaine, ces procès sont le révélateur du scandale que constitue la confiscation du vivant pour des intérêts très particuliers, et de la tentative de faire disparaître un bien de l'humanité façonné par des centaines de générations de jardiniers de façon totalement désintéressée... Ainsi, en ce sens, ces procès n'auront pas été inutiles s'ils aboutissent enfin à une libéralisation du marché de la semence ancienne (4)... Pascal Farcy 1- L'inscription au catalogue officiel conditionne l'usage professionnel des semences, empêchant de fait la commercialisation des variétés non-inscrites, sauf pour la vente aux amateurs de certaines semences potagères. Notons également, que ce catalogue voit chaque année de nouvelles obtentions, généralement hybrides, se substituer à des variétés anciennes peu demandées. 2- Groupement National Interprofessionnel des Semences. 3- Fédération nationale des professionnels des semences potagères et florales. 4- Pour soutenir l'association Kokopelli (adhésion, message de soutien, signature de la pétition, etc.), voir leur site. |
sur KOKOPELLI
Les condamnations infligées à KOKOPELLI
ne sont donc pas à chercher dans la nature des
semences que protège l’association, mais dans ses actions.
L’association propose aux jardiniers, aux paysans, d’être autonomes et responsables, face au vivant. Dans notre société du tout marchandise, c’est intolérable. Le plus grand grief (sous jacent) fait aux semences anciennes ou de pays, est d’être reproductibles et qui plus est adaptables à de très nombreuses conditions de cultures, sans le soutien de l’agro chimie. Voilà la faute de KOKOPELLI : conserver le levain des savoirs populaires, agronomiques et génétiques. A l’heure où l’on veut nous faire croire que le tout hybride, OGM, chimique, énergie fossile, sont les seules possibilités d’assurer notre alimentation, propager l’autonomie semencière par l’exemple est devenu répréhensible. Ce qu’il faut retenir de ces condamnations, c’est la volonté affichée d ‘éradiquer les alternatives techniques et semencières autonomes.
Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.
Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.
L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence. Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?
La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.
N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.
Depuis 15 ans, KOKOPELLI protège la diversité de nos jardins, de nos champs, de nos assiettes, tout en essayant de faire évoluer le cadre juridique vers une reconnaissance de la valeur agronomique et culturelle des variétés reproductibles : L’ETAT FRANÇAIS NOUS A FAIT ECHOUER. Aujourd’hui, la disparition potentielle de KOKOPELLI ouvre un boulevard à l’uniformisation culturelle et productiviste agricole. La disparition de la « vraie » biodiversité basée sur la variabilité génétique d’une multitude de variétés locales ne sera jamais, et de très loin, compensée par la multiplicité de quelques variétés clonées.
Il est intéressant de noter la similitude des actions et de la répression envers les faucheurs volontaires, les amis de l’ortie, les défenseurs de l’herboristerie et KOKOPELLI : chacun cherche à sa façon, à protéger et promouvoir la vie et la continuité des savoirs. Pour notre gouvernement, tout cela est devenu répréhensible ! Face à ses contradictions, entre ses déclarations enflammées du Grenelle de l’Environnement et les condamnations qu’il obtient contre les défenseurs de la biodiversité, gageons que l’état français mettra un point d’honneur à prendre en réelle considération le devenir des générations futures.
L’association KOKOPELLI a toujours proposé la résistance fertile non violente et le dialogue, peut-être étions-nous trop en avance ? Mais maintenant, sauver la biodiversité est d’une extrême urgence. Si l’agriculture productiviste que protége le gouvernement se trompe, vous trompe, nous trompe, quelle stratégie de repli aurons-nous ? Si nos élus ont contribué à éradiquer notre patrimoine semencier alimentaire ?
La solution est dans votre camp, mesdames et messieurs nos gouvernants. Une fois, vous avez pu revendiquer « responsables, mais pas coupables ». Devant la faim du peuple, cet argument ne tient pas.
N’obscurcissez pas l’avenir, il l’est déjà suffisamment.
Mais peut-être faut-il lancer un appel : aux semences, citoyens !
Raoul JACQUIN