les femmes en politique

Publié le par presencesud

Voir la préparation:
*notre premier thème de rencontre
  les femmes en politique

*les femmes en politique 





             Notre  première rencontre
qui s'est tenue à Vallauris
le 26 octobre 2007



 
                                                                              
  






LES FEMMES   en   POLITIQUE 






Compte-rendu de la rencontre



On pourrait s'enquérir d’informations statistiques
qui montreraient la progression
des femmes en politique,
-une moyenne de 10%
dans les assemblées législatives des Etats
qui se sont dotés d’un régime parlementaire.
Malgré tout, une certaine conscience
dans les partis politiques en appelle à une parité
qui a du mal à exister à tous les niveaux.

Cela est vrai en politique. 
Cela l’est aussi dans tous les domaines
où s’exercent des responsabilités.

Nous avons évidemment l’exemple
de la dernière élection présidentielle,
-ce qui est remarquable,
c'est le regard porté par les médias
sur une candidature féminine
et l’utilisation qu’ils en ont fait.

Voir un blog créé depuis:
La Barbe
Groupe d’action féministe


Beaucoup de questions se sont posées :
47% des suffrages malgré un parti
qui derrière ne suivait pas
et qui s’était affaibli suite au débat interne
qui a précédé l’élection.

Ces mêmes médias, autant que le microcosme politique,
ont oublié qu’en 1995, le candidat de la gauche avait fait pratiquement le même nombre de suffrages .
Personne n'a relié l'échec du moment
à des problèmes d’incompétence,
d’inaptitude comme on l’a lu à droite et à gauche
pour la candidate de 2007.

Peut-il y avoir un regard différent en politique
selon que l’on soit un homme ou une femme
qui se présente aux suffrages des électeurs?



Les femmes ont-elles quelque chose de plus
à apporter dans ce domaine?
Nous avons ici des femmes
qui exercent ces responsabilités 
et qui pourront parler de leur expérience.




Le débat

Les personnes présentes (une vingtaine)
sont d’origines politiques diverses :
Noria Chaib, conseillère municipale PS à Vallauris,
Marc Orsati, conseiller municipal PS à Saint-Laurent du Var, Pascale Vaillant , conseillère municipale Modem à Cannes, une femme représentant le mouvement démocrate à Cannes, des représentantes du mouvement associatif,
des adhérents DA et/ou PS…

Noria conseillère municipale,
souhaite s’exprimer sur les raisons 

qui poussent les femmes à s’engager en politique.
Pour sa part, ce sont les luttes contre les discriminations et les inégalités sociales 
qui ont motivé son engagement.
En ce sens elle souligne que, parmi les personnes atteintes par le seuil de pauvreté, 
on peut recenser 80% de femmes.
Elle rappelle son vécu du terrain à Vallauris.
La représentativité des femmes par rapport aux hommes est très important 
si on veut aboutir à une plus grande justice.
Il serait nécessaire de repenser l'Education des Jeunes, voire des Adultes, si l'on veut y parvenir.

Pascale
 conseillère municipale 
remonte aux sources du féminisme français qui a pris parti très vite pour la parité, à l’inverse des féministes des pays de l’Europe du nord qui ont créé leur propre parti afin de devenir un groupe de pression.
Les femmes en France ont dû quémander leur place en politique. Cela les a pénalisées.
Les femmes scandinaves ont gagné davantage de droits dans leur société.


Rina
 membre d'un Comité de défense 
des usagers des transports publics,
pense qu’on ne pense pas assez aux problèmes des femmes dans la vie quotidienne, également dans leurs conditions
de travail.


Pour Marc
 tête de liste :
la parité est essentielle.
Il faut l’imposer parce qu’elle a du mal à exister.C'est ce qu'il s'est obligé à faire et ceci dès le début.
Les femmes ont du mal à faire leur place parce que l’institution politique reconduit souvent les gens déjà installés (souvent des hommes).
Par ailleurs,il n'est pas permis aux femmesd’avoir une certaine disponibilité.



Noria conseillère municipale : l’organisation de la société n’est pas faite pour les femmes.
Certaines femmes acceptent de se" dénaturer" (se monter sous un jour supposé masculin) pour accéder à des postes politiques.


Véronique
 DApresencesud :
il faut resituer le contexte français :
Un patriarcat très marqué, un droit de vote qui est arrivé tard par rapport à des pays européens plus en avance.
Il faut avoir un parcours exceptionnel pour imaginer réussir. Pour ce faire,certaines femmes ont besoin de reproduire une image très masculine. Le jeu est biaisé.
Il faut reprendre le problème autrement, mais la situation reste encore très difficile.
La règle de la parité doit demeurer, mais c’est dommage.
Quand on fait de la politique, c'est sur des valeurs.
On dépasse alors la condition du genre homme-femme.


Rina
 membre associatif :
il existe encore trop de préjugés à l’encontre des femmes.


Pascale
   conseillère municipale:
Le travail des femmes n’est pas encore reconnu.
Il faut que les femmes soient reconnues à part entière autant dans le monde du travail que dans celui de la politique.


Paola: 
sympathisante  
Les femmes ne sont pas solidaires.


Noria
 cm:
Il faut revoir l’éducation des filles et des garçons.


Marie-Caroline 
 sympathisante  a été élue à Villeneuve-Loubet.
Elle a eu deux mandats en 1982 et en 1995.
Elle a deux enfants, et rappelle le problème des tâches domestiques qui ne sont pas également partagées dans les couples.
Si à la maison il n’y a aucune aide, prendre des responsabilités à l'extérieur devient un problème insurmontable.


Marie-Lise:
En général , réussir en politique , c'est jouer des coudes, s'appuyer sur des clans, et les femmes, en général n’aiment pas ces pratiques.


Pascale
 cm:
Huguette Bouchardeau qui avait été candidate aux présidentielles a beaucoup parlé de cette expérience (voir son livre).


Rina
 ma: 
Les femmes ont les yeux plus ouverts pour voir le malheur autour d’elles.


Hedi
 Désirs d'Avenir: 
Il s’agit aussi d’une conception du militantisme.
Quelle place veut-on donner aux femmes en politique.
La place doit se prendre d’abord dans le couple et la famille.
Jusqu’ici on a davantage porté attention aux inégalités sociales, moins à l’inégalité entre les genres.


Noria
 cm:
C'est en refusant certains comportements
que nous pourrons réussir.
Il faut poser le problème de la place de la Loi
et de son application .
Il est à remarquer que les formations politiques
sont plus en retard que l'ensemble de la société. 

Rédigé par Anne Majri 
DApresencesud


*Catherine Kintzler:
Mezetulle. Blog de Catherine Kintzler

son point de vue sur "la parité"
en commentaire


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P
La parité, ou le retour de la "nature"<br /> par Catherine Kintzler (en ligne le 7 mars 2006)<br /> Je saisis l'occasion de la "Journée de la femme" pour mettre en ligne ce texte, publié dans Le Piège de la parité, arguments pour un débat, éd. Micheline Amar, Paris : Hachette Littératures, 1999 (1). <br /> <br /> On peut constater que la parité n'a changé ni la condition des femmes, ni leur poids public. Elle ne les a pas soulagées de leur deuxième journée de travail. Elle n'a libéré aucune femme immigrée ou d'origine étrangère du "droit personnel". Elle ne s'est pas imposée dans les partis - les amendes sont dérisoires et il aurait mieux valu installer un statut pour les élus. Elle se réduit à une rhétorique moralisatrice (imposer le "bien dire" pour contrôler les esprits) et à une idélologie qui s'acharne à promouvoir la différenciation entre les citoyens au niveau d'un principe politique.<br /> <br /> <br /> <br /> La question de la parité a ses aspects comiques. Un discours politiquement correct très répandu se fait scrupule de marquer la distinction entre "les hommes et les femmes", "les citoyennes et les citoyens". Que d'application à soigner "les électrices et les électeurs" ! Mais le langage politicien et médiatique ne va pas jusqu'à distinguer "les chômeuses et les chômeurs" ou "celles et ceux en fin de droits" : il y a des moments où la manie arithmétique devient encombrante. C'est au seuil des réalités économiques et à l'épreuve de la vie quotidienne qu'éclate la différence entre les bons sentiments et les principes.<br /> <br /> Mettre des gants avec quelques petites bourgeoises en les appelant madame la ministre ou madame la professeure, c'est prendre peu de risques. On remarquera que cette admirable réforme linguistique épargne assez souvent Madeleine Albright (2), "LE secrétaire d'État américain" : avec "la prof", on peut parler comme les loubards qui lui crachent à la figure, mais avec une grande puissance, pas question de rigoler ! La grande mesure révolutionnaire consiste à modifier la langue et à chasser sur des terres purement idéologiques, ce qui ne coûte rien. Dans ce superbe élan, comment va-t-on dire "une sentinelle", "une victime", "une personne", "une excellence", "une nullité" s'agissant d'un homme ou "un assassin", "un tyran", "un despote", "un témoin", "un génie", s'agissant d'une femme ? <br /> Il serait plus opportun, mais sans doute plus coûteux, de réprimer sévèrement l'inégalité des salaires, d'encourager et de financer la mise en place de tout ce qui peut libérer les femmes de tâches qui, tant qu'elles resteront privées, leur seront à charge (crèches, gardes d'enfants, services collectifs de restauration), d'égaliser et de plafonner les pensions de réversion des veufs et des veuves. <br /> Certes l'absence de courage des partis politiques les rend incapables de promouvoir en leur sein la citoyenneté des femmes, mais faut-il s'en remettre à la loi et aller jusqu'à la constitution pour régler de tels problèmes domestiques ? Qui est discriminatoire : la loi qui proclame l'indifférenciation ou les notables ? Or, pour échapper à un reproche qu'ils méritent, les notables se montrent prêts à calculer les droits de l'homme. En cela, ils sont soutenus par les paritaristes, véritables complices du sexisme, qui souhaitent revenir sur l'universalité des droits et régresser vers une logique d'ancien régime afin de masquer le machisme profond des nomenclaturas d'appareil. <br /> <br /> L'immense intérêt politique de l'opération n'échappera en outre à personne. Il est moins coûteux de dire aux femmes qui en ont le loisir : "vous aussi, devenez des hommes d'appareil et venez servir d'alibi sur nos listes !" que de prendre la moindre mesure permettant d'alléger la double journée de la quasi-totalité des femmes au travail ou de mettre en place un véritable statut de l'élu. <br /> <br /> Il faudrait pourtant rappeler que l'idée du citoyen ne naît jamais d'une identification immédiate avec ceux qui me ressemblent. Au contraire, elle suppose que chacun raisonne en prenant ses distances avec ses "potes", avec les catégories et les rôles sociaux. J'aurais pu avoir le bonheur et le malheur de naître avec l'autre sexe : un citoyen doit pouvoir considérer autrui autrement que dans son irréductible différence. Donc c'est au nom d'un citoyen quelconque et non pour protéger telle ou telle fraction de la population que le viol doit être réprimé, la maternité protégée et socialement reconnue, le proxénétisme interdit ainsi que toute forme de cuissage, et que le principe de l'égalité doit prévaloir partout aveuglément, sans faire de comptes. On ne peut pas confondre un objectif avec un droit et jamais la considération de statistiques ne peut se substituer à la promotion des droits, qui s'apprécie dans son intégralité pour chaque citoyen et non en termes de "bénéficiaires" ou pire encore d'"usagers".<br /> Beaucoup de partisans de la parité admettent comme allant de soi ce principe barbare de l'identification par ressemblance et proximité qui revient à diviser l'humanité. Mais en vertu de quoi une femme devrait-elle nécessairement se sentir mieux représentée par une femme ? En vertu de quelle réduction la question politique devrait-elle toujours passer par la considération du sexe pour les femmes seulement ? Quand cessera-t-on enfin d'aborder les femmes en leur rappelant sans arrêt qu'elles ont un sexe, qu'elles sont d'abord femmes (l'écœurant et immémorial cortège des filles, mères, saintes, pleureuses et putains) ou pire encore qu'elles ont des devoirs inscrits dans leur "nature", qu'elles sont coupables lorsqu'elles osent laisser leur "féminité" au vestiaire ? Quand cessera-t-on de leur reprocher de réussir "comme des hommes" ? <br /> Les femmes aussi ont droit à la bienfaisante abstraction de n'être que des hommes ! Est-ce les regarder comme des sujets que de les pousser sur des listes en brandissant leur condition sexuée ? Libérez-nous de l'hystérisation et de tout ce qui suit à la trace, même si c'est pour s'en délecter, l'odor di femmina ! Si la féminité dont on nous rebat les oreilles devient subitement une rose, c'est parce qu'elle est souvent une croix : on aimerait que la vie publique laisse ces litanies sectaires aux discours privés et qu'elle soit plus généreusement indifférente à ce qui ne la regarde pas.<br /> <br /> Une loi rendant la parité obligatoire, même dans un secteur restreint de la vie publique, ne sera plus aveugle, mais discriminatoire par une clairvoyance qui peut devenir redoutable si elle est étendue et portée à son principe. Pour corriger les inégalités dues à une donnée de naissance que la personne n'a pas choisie, faut-il la fétichiser ? Il y a là une régression vers un éclatement du corps politique en communautés de fait, une prise en compte de données naturelles et sociales, une sorte de sacralisation de corps intermédiaires. Rien d'étonnant à ce que nombre de partisans de la parité applaudissent par ailleurs au port du tchador à l'école publique : tout ce qui s'affiche comme différenciation, même si c'est ouvertement indigne et fascisant, est à leurs yeux intouchable et signe de progrès social.<br /> Il faudra dans cette logique accepter que les groupes se réclamant d'une "différence" - les communautés, les prétendues identités culturelles - bénéficient de quotas : s'installerait alors une démocratie d'association qui confond le social et le juridique. Un secteur pour les chrétiens, un autre pour les Juifs, un autre pour les Noirs, un autre pour les "latinos", etc. <br /> Dans ces conditions, faire de la politique pour les femmes reviendra à faire du lobbying, forme dégradée et dégradante de l'action, comme si l'objet politique n'était accessible aux femmes que de façon particulière et par la petite porte. Pour accéder au politique, une femme en sera-t-elle réduite à s'autoriser de sa "féminité"? N'aurait-elle que ses seins et ses ovaires (et non ses talents) comme motif légitime de promotion ?<br /> <br /> Certains distinguent entre quota et parité : alors que le quota suppose une représentation fragmentaire de l'humanité en groupes, la parité exprimerait une distinction universellement répandue. Mais cet argument fait comme si la sexualité humaine se réduisait à une détermination biologique et néglige de se poser la question de sa profonde unité, qui transcende mâle et femelle. Lui donner une traduction arithmétique contraignante revient qu'on le veuille ou non à énoncer un quota - du reste, le calcul de 50% ne paraît pas très clair, car il naît plus de garçons que de filles, il survit plus de filles que de garçons, et le nombre de femmes est excédentaire dans une population âgée : c'est injuste ! <br /> On dit aussi que la politique changera si les femmes y sont plus nombreuses, parce que les femmes seraient plus pratiques, plus modestes, moins violentes, plus proches des "réalités", etc. Cet argument reproduit la pire des misogynies. L'expérience montre le contraire : on ne voit pas que la guerre change de nature quand les femmes s'y engagent ; elles sont aussi redoutables et aussi pitoyables que les hommes, parce que ce sont des hommes comme les autres.<br /> <br /> Enfin, et pour revenir aux aspects comiques, une fiction suffira à souligner l'injustice d'une parité contraignante. Une telle mesure - effet indésirable bien connu des discriminations positives - risque de se retourner contre ses bénéficiaires en les réduisant à la différence à laquelle on voudrait les soustraire : belle façon d'encourager les "rôles" qu'on prétend combattre. Chaque fois qu'une femme sera candidate sur une liste d'éligibles, chaque fois qu'une femme sera recrutée dans le personnel politique, ne dira-t-on pas qu'elle est là, non pas grâce à ses talents, mais à cause de sa nature ? Je n'ai pas du tout envie qu'on pense cela de moi. "La loi ne connaît d'autres distinctions que celles des vertus et des talents". Je préfère un homme compétent à une femme nulle. L'inverse est vrai aussi. Il pourrait alors se produire une chose plutôt drôle: si les femmes, dans cette compétition, se montraient numériquement meilleures que leurs concurrents masculins (c'est le cas actuellement pour bien des concours de recrutement), il leur faudrait renoncer à faire valoir leurs talents pour respecter la parité hommes / femmes, et consentir à voir des nullités masculines leur passer devant ? Je préfère une femme compétente à un homme nul. <br /> Cette fiction fait voir que le respect de la sacro-sainte parité, si l'on consent à la conduire à son principe et à la prendre vraiment au sérieux, n'est autre qu'une forme d'aliénation. Etre écarté d'un emploi, d'une reconnaissance, ou y être favorisé à cause d'une détermination dont on n'est pas l'auteur, c'est être livré au hasard de la naissance, c'est être livré aux fées et aux malins génies que l'on trouve dans son berceau. Il y a des peuples qui ont fait la Révolution pour échapper à de tels hasards. On n'abolit pas une situation de handicap en introduisant un volontarisme des privilèges ; car handicaps et privilèges relèvent d'une même logique différentialiste.<br /> <br /> Jusqu'à présent, ce sont les ayatollahs de tout poil qui rappelaient les femmes à leur féminité, et aujourd'hui, quiconque dénonce cette crucifixion est un conservateur (vieux de préférence), un ennemi du progrès ! Il y a mieux encore : toute femme qui dénonce ce discours conformiste drapé dans les oripeaux égalitaires est une "Walkyrie", une arriviste contaminée par le modèle masculin, une femme qui "renonce à sa nature" ! Mais oui, les vilaines, les bréhaignes, les vieilles filles, les lesbiennes, les sorcières, les précieuses, les prudes et autres Femmes savantes pourraient bien avoir la faiblesse de croire que dans une République, elles jouiront des droits indifférenciés du citoyen sans qu'on leur demande compte d'une prétendue destinée naturelle.<br /> <br /> Les droits des femmes doivent être promus et défendus parce que ce sont les droits de tout homme et l'état du droit dont jouissent les femmes donne aujourd'hui la mesure du droit dont jouit l'homme en général : c'est pourquoi le féminisme ne se confond pas avec un essentialisme, avec un culte de la discrimination, même positive. Car s'il suffit qu'une seule femme soit opprimée pour que le corps entier de l'humanité le soit, il suffit aussi qu'une seule personne (fût-elle femme) soit injustement favorisée pour que le droit d'autrui soit bafoué. Ce n'est pas en pensant à la féminité que l'on peut faire progresser le droit, mais en pensant aux droits d'une femme quelconque en laquelle tout homme doit pouvoir, non pas s'identifier, mais se reconnaître. <br /> <br /> Notes <br /> <br /> (1) Les auteurs : Elisabeth Badinter, Robert Badinter, Nicole Belloubet-Frier, Fehti Benslama, Jean-Claude Casanova, Régine Deforges, Delfeil de Ton, Odile Dhavernas, Régine Dhoquois, Françoise Duroux, Luc Ferry, Elisabeth de Fontenay, Florence Gauthier, Nathalie Heinich, Helena Hirata, Jacques Julliard, Liliane Kandel, Catherine Kintzler, Danièle Kergoat, Bernard-Henri Lévy, Florence Montreynaud, Gilda Nicolau, Mona Ozouf, Henri Pena-Ruiz, Evelyne Pisier, Michel Plon, Robert Redeker, Michèle Riot-Sarcey, Elisabeth Roudinesco, Danièle Sallenave, Dominique Schnapper, Michel Surya, Eleni Varikas, Georges Vedel. <br /> (2) Secrétaire d'Etat au moment de la rédaction de ce texte.<br /> <br /> © Catherine Kintzler et Editions Hachette
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